L’Argentine s’est réveillée et affrontera la France

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La palme du match le plus tendu revient certainement à la rencontre de mardi soir, qui voyait s’opposer l’Argentine au Nigeria. Une Argentine qui passe donc de justesse, avant d’affronter la France.

Messi et l’Argentine sont de retour

On les trouvait éteints, et ils étaient particulièrement en danger lors de ce match de la dernière chance pour eux. Et pourtant, Lionel Messi et son équipe d’Argentine, qui s’étaient montrés peu inspirés depuis le début du tournoi, se sont tout de même qualifiés pour les huitièmes de finale du Mondial-2018. De justesse et sur le fil, ils valideront leur place pour ce prochain tour en battant difficilement le Nigeria (2-1), mardi 26 juin 2018 à Saint-Pétersbourg. Mais ils affronteront donc un adversaire d’un tout autre calibre pour leur prochaine rencontre : les Bleus. Une France qui s’est montrée déjà un peu plus solide et impliquée et qui sera donc d’un autre niveau que les Super Eagles qui sont tombés hier soir.

Un match tendu

Nous avons pu assister à un match qui pourrait bien s’apparenter à un festival d’ouvertures manquées et de passes ratées. On ne comptait plus en effet les approximations en tous genres, des deux côtés du terrain et il aura alors suffi d’une passe un peu plus précise que les autres, pour donner la chance au quintuple Ballon d’or d’enfin briller dans la compétition. On a assisté en fait à deux buts d’une justesse technique irréprochables, émergeant d’un duel complètement brouillon sur le gazon. Et c’est justement ce genre de situation qui pimente la rencontre et procure des sensations fortes au palpitant. On retrouvera alors un Banega qui réussira une longue ouverture par-dessus la défense nigériane. La balle sera contrôlée alors par Messi qui accélèrera comme s’il avait le diable aux fesses, avant de croiser sa frappe pour battre Uzoho le gardien à la 14e minute (1-0). Un sublime but qui permet à l’Argentine de se voir sauvée pour le moment et qui nous permet de voir la « Pulga » enfin célébrer son geste avec bonheur, se jetant au sol, les bras en l’air, après tant de frustrations, de crispations et de déchets depuis ce début de compétition.

Il était attendu comme le Messi

Il était attendu en effet comme le libérateur de l’Argentine et n’avait pas vraiment brillé depuis. Ne se montrant pas forcément trop impliqué sur toutes les actions, étant même parfois en retrait, ou évoluant sur le terrain en marchant parfois, Messi a tout de même sauvé l’Argentine ce mardi 26 juin 2018. On peut même dire qu’il aurait pu la sauver encore plus tôt dans la rencontre, alors que Di Maria, parti en contre à la 34e minute, était bousculé près de la surface par Balogun. Ce qui offrira alors un coup franc bien placé que le joueur ratera de peu grâce à une judicieuse frappe enroulée fuyante, qui est alors venue s’écraser sur le poteau ! Mais c’est finalement Rojo, le défenseur central, qui concrétisera le second but en trompant Uzoho à la 86e minute (2-1), réussissant ici enfin le geste technique que ses attaquants s’étaient acharnés à manquer, sous le regard soulagé d’un Diego Maradona qui ne manquera pas de montrer sa satisfaction dans les tribunes, en adressant de vilains gestes des doigts à destination de tous ceux qui lui ont fait croire jusqu’au dernier moment qu’il devrait repartir plus vite chez lui de son séjour en Russie pour supporter son pays sur le terrain.

Il n’est jamais trop tard…

…pour briller. Ce match, le seul qui a vraiment mis l’Argentine devant les portes de la sortie du mondial est à ce jour son meilleur match lors la Coupe du monde ! Il l’est même le meilleur de l’ère Jorge Sampaoli qui, au fil de temps et devenant rouge et agité dans la surface des sélectionneurs, a été contesté souvent pour ses choix tactiques largement incompris et de nombreuses rumeurs insistantes de fractures avec les cadres des vestiaires. Il a calmé tout le monde. Mais le plus dur reste à venir, car malgré cette victoire, on a pu assister à une Albicéleste qui a encore bafouillé son football après le match nul contre l’Islande et son humiliation contre la Croatie.
Messi restera par exemple lucide et expliquera en fin de match : « Nous savions que ce serait difficile. On a réussi à passer, mais on ne pensait pas qu’on souffrirait autant. Les minutes passaient, on a commencé à presser et à attaquer et finalement on a réussi à se qualifier. ».

Mais la question que l’on est en droit de se poser à ce moment précis et depuis cette victoire, c’est de savoir si cette qualification sera suffisante pour dissiper ou ne serait-ce qu’éloigner un tout petit peu cette ambiance de fin de règne qui s’est tout naturellement installée chez les Argentins…

Heureusement qu’il y a Messi…

On peut constater que sans Messi, l’Argentine ne serait certainement pas là où elle est aujourd’hui, à savoir qualifiée pour les 8e de finale. Messi a effectivement fait le travail, comme il l’avait déjà fait en permettant à son équipe de l’Albicéleste de se qualifier pour les phases de groupes. À lui tout seul, il a affronté un horrible parcours, en réussissant un triplé contre l’Équateur lors de la dernière journée des éliminatoires sud-américains, mais surtout en se démarquant d’une équipe qui se reposait peut-être un peu trop sur lui. Oui, les autres Argentins n’ont pas été à la hauteur, et tout l’univers du football l’a bien remarqué. Jorge Sampaoli expliquera d’ailleurs : « La préoccupation d’un entraîneur qui entraîne Leo, c’est de l’entourer pour le rassurer et lui donner des ballons. Messi montre qu’il est fantastique à chaque fois, mais il a besoin du soutien de ses coéquipiers. ».

Mais si l’Argentine est à présent en huitièmes de finale, il lui faudra faire bien plus que ce qu’elle a fait contre le Nigeria mardi soir…pour battre la France qui a bien mieux démarré son tournoi et qui fait preuve de la présence dans sa sélection d’un bloc de joueurs un tout petit peu plus homogène dans les passes et dans son jeu.

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